Antoine, agriculteur bio : « Je ne me vois pas faire autrement »

Publié le 29 janvier 2022

Romane, Chloé et Clervie, globe-reportrices au collège Racine à Saint-Brieuc, s’interrogent sur le bio : qu’est-ce qui pousse un agriculteur à choisir ce mode de production ? Quels sont ses avantages et ses contraintes ? Réponses avec Antoine CABARET, maraîcher bio depuis 1993, au Jardin des Salines.

Portraits

La classe-rédaction de 5e A du collège Racine, à Saint-Brieuc, enquête sur le lien entre production alimentaire et environnement. Leurs professeurs souhaiteraient que les élèves puissent rencontrer un agriculteur en chair et en os. Notre correspondante en Bretagne, la journaliste Élodie AUFFRAY, propose donc d’inviter au collège un agriculteur bio, qui puisse aussi parler des circuits courts, deux thématiques choisies par les globe-reporters et globe-reportrices.

Élodie s’intéresse beaucoup à l’agriculture et, en bonne journaliste, a dans son carnet d’adresses plusieurs producteurs dans les environs de Saint-Brieuc. Elle réfléchit à celui capable de bien expliquer son métier et de le raconter avec passion ? L’agriculture, c’est parfois assez technique. On peut être un bon paysan sans être forcément pédagogue. Ce n’est pas à la portée de tous d’expliquer simplement son métier à un auditoire qui n’y connait pas grand-chose, voir rien du tout !

Élodie pense à Antoine CABARET. C’est un maraîcher bio sur la commune d’Hillion et il vend ses légumes sur le marché de Saint-Brieuc, en circuit court donc. Elle l’a déjà vu expliquer son métier à des non-initiés et se dit que c’est une bonne source. Et de plus, c’est un cultivateur en bio depuis de nombreuses années, il a de bonnes connaissances sur le sujet.

Antoine CABARET accepte tout de suite la proposition : il adore parler du maraîchage à un public qui ne connaît pas ce métier. L’interview a lieu au CDI du collège, le vendredi 21 janvier. Élodie ne s’est pas trompée : l’agriculteur parle bien de son métier et les élèves l’écoutent avec beaucoup d’attention.

Il semble qu’Antoine soit aussi capable de faire pousser des vocations. Un globe-reporters demande à partir de quel âge les stages sont possibles. Après l’enregistrement, d’autres élèves viennent lui poser des questions complémentaires et lui faire part de leur intérêt pour l’agriculture avant de le remercier pour sa disponibilité.

Un entretien réalisé en janvier 2022

Sources photographiques

Antoine CABARET dans le hall du collège Racine © Globe Reporters
Antoine CABARET dans le hall du collège Racine © Globe Reporters
L’interview a lieu au CDI © Globe Reporters
L’interview a lieu au CDI © Globe Reporters
Les élèves posent les questions, Élodie devient la
Les élèves posent les questions, Élodie devient la "technicienne son" et enregistre les réponses © Globe Reporters
Le maraîcher bio est resté 1h30 avec les collégiens © Globe Reporters
Le maraîcher bio est resté 1h30 avec les collégiens © Globe Reporters
Photo de groupe à la fin de l’interview © Globe Reporters
Photo de groupe à la fin de l’interview © Globe Reporters
Antoine CABARET dans le hall du collège Racine © Globe Reporters
L’interview a lieu au CDI © Globe Reporters
Les élèves posent les questions, Élodie devient la
Le maraîcher bio est resté 1h30 avec les collégiens © Globe Reporters
Photo de groupe à la fin de l’interview © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Depuis quand êtes-vous agriculteur bio ? Pourquoi avoir choisi d’être en bio ?

  • Quelles sont les contraintes et obligations à relever pour un agriculteur biologique ?

  • Vous servez-vous d’engrais animal ?

  • Les produits bio sont-ils plus sains pour les consommateurs ?

  • L’agriculture bio est-elle meilleure pour la planète, si oui, pourquoi ?

  • L’agriculture bio a-t-elle des rendements suffisants ? Les agriculteurs bio peuvent-ils produire assez pour nourrir tout le monde ? Toutes les productions agricoles peuvent-elles être bio ?

  • Existe-t-il des aides financières pour se convertir à l’agriculture bio ?

  • Combien êtes-vous payé en moyenne par mois ?

  • Pour quelles raisons les produits bio sont-ils plus chers que les produits traditionnels ?

  • Combien de temps travaillez-vous en moyenne par jour ?

  • Question bonus : si c’est bon pour l’environnement, pourquoi tous les agriculteurs ne passent-ils pas au bio, selon vous ?

  • Question bonus : ne pensez-vous pas que le développement de l’agriculture bio passera aussi par le consommateur ? Par exemple en acceptant d’acheter des légumes pas très beaux, d’une forme bizarre ?

  • Question bonus : mais alors que deviennent les légumes qui ne sont pas beaux ?

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